Parce que la mort a plusieurs visages, les producteurs de Temps présent ont fait appel à plusieurs jeunes réalisateurs. Chacun d’eux aborde, de façon très personnelle, une vision de la mort. Et ça donne quatre portraits, reliés entre eux par des paroles d’hommes et de femmes, jeunes. Ils disent ce que représente la mort quand on est au début de la vie. Un sujet délicatement et intelligemment réalisé. C’est plein de retenue et c’est juste. Avec de l’émotion maîtrisée.
24 Heures
Pour la première fois, Temps présent s’efface derrière le travail de jeunes réalisateurs indépendants, regroupés sous le label Climage. Leur reportage aborde le thème de la mort à travers quatre histoires vécues et autant de regards différents. « La mort fait partie intégrante de la vie », dit l’un d’eux. Oui, mais comment l’accepter?
TV8
L’idée est belle: demander à cinq jeunes réalisateurs indépendants de porter un regard sur la mort, le sujet le plus tabou de la vie. La réalisation est belle: une série de témoignages, des hommes et des femmes, cadrés photomaton, qui parlent de la mort avec juste quelques mots, quelques phrases, avec juste quelques images. Des fleurs, des arbres en hiver, une épitaphe sur une pierre, des lits vides à l’hôpital. C’est dépouillé. Comme la mort. Des propos dignes, justes, avec de l’émotion en recul pour ne pas être submergé. Un très beau film.
Construire
Les intervenants évoquent les deuils, les corps, le rituel des enterrements. « Il n’y a pas beaucoup de manières de mourir. Mais il y en a plusieurs pour vivre », dit l’un d’entre eux. Ce message correspond à l’esprit global du film.
Le Nouvelliste