REVUE DE PRESSE

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Les dames serait donc un film à suspense? Non, pas vraiment. Le travail de Stéphanie Chuat et de Véronique Reymond relève de la caméra empathique, de l’oeil bienveillant et de l’oreille fine qui suivent ces ladies de manière linéaire, sur une année. On ne s’ennuie pas pour autant, car chacune des protagonistes se livre avec une honnêteté témoignant de la proximité que les deux cinéastes ont réussi à installer.

Marie-Pierre Genecand, Le Temps

De la même manière que les protagonistes combattent leur solitude par un enthousiasme et un désir de nouveautés débordants, Stéphanie Chuat et Véronique Reymond transcendent un sujet qui aurait pu s’avérer bien morose pour livrer un film fort réjouissant. Une célébration tout sauf défaitiste de la vie. Si le choix des cinq dames a bien sûr été primordial, la méthode de travail des auteurs a également son importance dans la réussite de ce portrait groupé. En étalant le tournage sur une année, les deux réalisatrices sont parvenues à installer une véritable intimité avec leurs sujets, qui en ont oublié le processus documentaire. En résulte ainsi une oeuvre à l’image de ses héroïnes: sympathique, touchante et authentique.

Etienne Rey, La Liberté