REVUE DE PRESSE
« Stéphane Goël affronte sans détours, avec sensibilité et une irrésistible dose d’humour ce thème brûlant aux accents mystiques. (…) Ce qui rend le dernier film de Stéphane Goël intéressant et touchant est son choix d’utiliser comme fil conducteur (une sorte de cordon ombilical imaginaire) un voyage à la fois réel et symbolique avec son père vers un hypothétique paradis terrestre dans les montagnes. Cette ascension vers le ciel est l’occasion de se reconnecter avec une réalité familiale qui fait désormais presque partie du passé, des fragments de vie qui, rassemblés, illuminent un parcours personnel émouvant et profond. Cette dimension alimente et enrichit le thème traité qui d’universel devient également privé et familial. Les images grandioses et sublimes des montagnes helvétiques et l’économie des dialogues entre père et fils font penser à des réalisateurs tels qu’Ozu ou Hou Hsiao Hsien. Les gestes, les regards, ou simplement la respiration toujours plus haletante du père à mesure que l’ascension vers le sommet se fait plus difficile sont autant d’éléments narratifs en eux-mêmes puissants et évocateurs. (…) Un film magnétique qui nous emmène loin, très loin.»
Giorgia Del Don, Cineuropa
« Parler de la mort et de l’au-delà, ça peut être tout simplement jouissif. La preuve avec «Fragments du paradis »
Catherine Magnin, 20 minutes
« Le documentariste Stéphane Goël soulève le couvercle d’une prodigieuse boîte à récits (…) Il en résulte un foisonnement d’histoires qui suscite un émerveillement empathique, une allégresse étonnante, ainsi que ce rire particulier qui surgit lorsqu’un sujet virtuellement grave déploie son potentiel de légèreté »
Nic Ulmi, Le Temps
« Le résultat est à la fois drôle et poignant. Face caméra, en noir et blanc, des femmes et des hommes évoquent leur vision de l’au-delà. (…) De la répétition des mêmes peurs, des mêmes espoirs et doutes, Stéphane Goël tire un documentaire doux amer face auquel on en vient, devant l’accumulation des témoignages, à se poser des questions quant à nos certitudes. Excellente idée, il rythme son film en mettant en scène une marche à la montagne en compagnie de son père, à la recherche d’un petit coin de paradis terrestre. Ces plans sont, eux, en couleur. Comme pour dire que ce qui compte, c’est bien l’instant présent, lorsqu’on est vivant au côté de ceux que l’on devra forcément un jour quitter. »
Stéphane Gobbo, L’Hebdo
« Remarquable artisan du cinéma documentaire, Stéphane Goël, du collectif Climage, peint depuis plus de vingt ans un portrait impressionniste de la Suisse. Avec Fragments du paradis, le cinéaste lausannois révèle un bout de l’âme de ses concitoyens. Exercice difficile, quand on sait que les gens parlent plus aisément de sexe que de spiritualité. »
Antoine Duplan, Le Temps
« On aurait tort de passer à côté de ce documentaire qui fait rire, réfléchir, émeut, parle à tout le monde et dont le casting est extraordinaire. Filmés en noir et blanc, les hommes et les femmes qu’interroge Goël, qu’ils croient au néant, à la réincarnation ou à l’illumination divine, qu’ils rient, pleurent ou s’inquiètent, sont formidables! Simplement remarquable. »
Pascal Busset, TV8
« Croyants ou athées, les intervenants livrent les réponses les plus diverses. Drôles ou graves, légères ou profondes, celles-ci n’aident évidemment pas à se faire une certitude (…) Ce sont les plus belles séquences de Fragments du paradis. Stéphane Goël et son propre père font ensemble une marche en montagne, dans les Préalpes fribourgeoises, jusqu’à un endroit qui correspond, pour le père, à sa vision du paradis. Le cinéaste capte ainsi plusieurs moments très émouvants, et délivre une sensation de communion avec la nature d’une belle intensité. »
Pascal Gavillet, 24 Heures
« Face à la mort dont l’ombre avance inexorablement, tous, croyants, agnostiques ou athées, se racontent. Et c’est formidablement vivant. Drôle, émouvant, profond. »
Bertrand Lesarmes, Vigousse
« Pour «Fragments de paradis», le réalisateur vaudois Stéphane Goël a posé à des Romands âgés ou ayant flirté avec la mort la question des questions: après la vie, il y aura quoi? Face caméra, en noir et blanc, leurs réponses sont savoureuses, naïves, élaborées, sages, touchantes. »
Jean-Jacques Roth, Le Matin Dimanche
« Chrétiens, musulmans, bouddhistes ou athées, ils espèrent souvent y retrouver leurs proches ou un idéal de justice et d’égalité face à la barbarie régnant ici-bas. Et Stéphane Goël de poser ainsi de façon touchante la question de savoir si le recours à de telles rêveries ne nous permet pas d’apprivoiser plus sereinement notre finitude… A découvrir absolument pour mieux façonner sa propre représentation de l’au-delà! »
Raphaël Chevalley, La Liberté
« Adoptant une forme très singulière, entre documentaire et récit autobiographique, le film se maintient tout du long à bonne distance et, à travers l’évocation de l’au-delà, suggère en filigrane la primauté de l’ici-bas. »
Le Phare
« Le sujet est grave certes, mais toutes les émotions y passent! On rit, on laisse affleurer une larme, on réfléchit, on philosophe… Fragments du paradis est le meilleur documentaire vu depuis une éternité. »
L’Illustré
« Das Ziel der Bergwanderung bildet dann den Abschluss dieses klugen, warmherzigen Films. Und dort spannt sich dann ein unerwarteter Bogen über «Fragments du paradis»
Andreas Stock, Neue Luzerner Zeitung
« Diese «Stimme des Volkes» ist manchmal über-raschend, ernsthaft oder humorvoll. Immer ist jedoch der Wunsch des Filmemachers spürbar, dass diese Fragmente des Paradieses auch uns die Angst vor dem Tod nehmen mögen. »
Charles Martig, Medientipp
« Die Antworten sind erfüllt von Hoffnungen, Zuversicht, Fantasie, aber auch Ängsten. Manche glauben überzeugt ans Nichts, genauso wie andere erwarten, dass all ihre kühnsten Erwartungen übertroffen werden. Dank der verblüffenden Direktheit der Protagonisten ist Goëls Dokumentarfilm ein leichter, und doch tiefschürfender Zugang zu spirituellen Fragestellungen. »
Blick
« Über den Tod hinaus denkt auch der wunderbare Dokumentarfilm «Fragments du paradis» des Westschweizers Stéphane Goël. Gibt es ein Jenseits, und wie stellen Sie sich das Paradies vor? Goël ist mit den Fragen in Westschweizer Altenheime und Spitäler gegangen – und erhielt einen Schatz an berührenden, erheiternden, traurigen und kuriosen Antworten. »
Andreas Stock, St. Galler Tagblatt