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Extraits:
Un travail documentaire passionnant qui débouche sur une véritable comédie humaine.
Olivier Père, Directeur artistique du Festival de Locarno
Un film passionnant présenté à Locarno. Des moments cocasses et émouvants se succèdent. Le réalisateur a gagné son pari, les spectateurs sont conquis. Dans un décor austère et sans commentaire, ce film est le miroir précieux d’un monde du travail en pleine mutation.
Anne-Lise Von Bergen, Téléjournal TSR
Cela s’appelle Prud’hommes et c’est saisissant. Limpide. Pour de multiples raisons. D’abord parce que son travail documentaire, par son acuité, parvient à faire oublier que tout cela est filmé, que les sujets se trouvent face à des caméras. Ensuite parce que le film, qui pourrait se contenter d’additionner les casde figure, transmet une véritable émotion, transcendant même son sujet. Enfin et surtout parce que Stéphane Goël parvient à imposer une véritable écriture dans son métrage. Cadrages remarquables, photographie magnifique et surtout pratique d’un montage alterné qui s’avère d’une redoutable efficacité. D’un point de vue narratif, le film ne se déroule pas uniquement dans la salle d’audience où se règlent les litiges. Plusieurs séquences prennent place dans la salle des pas perdus, d’autres dans les bureaux des associations qui prennent la défense des employés lésés. Le film suit ainsi plusieurs cas, mais le montage, par son alternance, brise leur linéarité. Un seul regret: Prud’hommes est trop court (85minutes).
Pascal Gavillet, Tribune de Genève
Du tribunal au bureau de l’inspecteur du travail, une mosaïque de regards et de récits dresse un portrait juste et fort de la précarité actuelle. Le cinéaste filme à la manière de Raymond Depardon: sans commentaire, en toute discretion, laissant un plan s’étirer quand c’est nécessaire, captant à la source le tragique comme l’anodin. un documentaire implacable, mais juste.
Télérama
Empreint de drôlerie, de suspense, de tragique, PRUD’HOMMES est tout à la fois une comédie humaine, un document unique sur la justice et une vue en coupe édifiante de notre crise actuelle.
Les Inrockuptibles
Avec une grande intelligence, le réalisateur parvient à livrer un film vivant où l’humour surgit comme pour libérer les tensions accumulées dans la salle du tribunal. On rit souvent en regardant PRUD’HOMMES, tout en prenant fait et cause pour les protagonistes. C’est un regard passionnant sur notre société que pose Stéphane Goël. Et il a tenu à donner la parole aux deux parties pour laisser le spectateur libre de se faire une opinion.
20 Minutes
Stéphane Goël remplit quasiment une mission de service public en invitant le spectateur à découvrir les arcanes de la justice prud’homale. Un film rare, sensible, nécessaire.
La Tribune
On appréciera les qualités délicates du regard que Stéphane Goël porte sur ces audiences. Il met en évidence la précarité de la position des salariés et l’impressionnante capacité du système judiciaire à contenir, et peut-être à étouffer, les colères les plus légitimes.
Le Monde
On pense à Depardon pour le regard à la fois curieux, implacable et amusé qu’il porte sur l’institution tant Goël réussit à garder du recul tout en plongeant au coeur de son sujet. Et au travers des multiples cas qu’il suit, il s’attache brillamment à montrer l’aspect humain comme le côté purement administratif de ces Prud’hommes. Situé en Suisse mais avec une portée universelle, son documentaire intelligemment construit se révèle une comédie inhumaine d’autant plus prenante qu’on pourrait chacun en être un jour le héros.
L’Express
5 bonnes raisons d’aller voir « Prud’hommes » (…)
– Pour les protagonistes, filmés avec beaucoup de pudeur. Tour à tour attachants, touchants et drôles un peu malgré eux, simplement « humains », ils nous paraissent tous très familiers. On se prend tout particulièrement d’affection pour les deux « fils rouges » du documentaire, le jeune garagiste et le vendeur croate, dont on suit les péripéties prudhommales de bout en bout. Sans forcément partager leur point de vue, on se passionne pour le récit de ses deux hommes convaincus d’être dans leur bon droit. En entrecoupant ces histoires de saynètes prises au vol, l’auteur du documentaire entretient le suspens jusqu’au bout. Impossible de décrocher.
Elle
Au cours de ces tranches de vie hallucinantes, le regard du réalisateur refuse de juger. Pas d’interview, pas de commentaire en voix off, juste un montage alterné entre différentes affaires, nous tenant en haleine comme dans une série américaine: le harcèlement, les licenciements abusifs, les patrons éberlués, les juristes retors. Et, le plus souvent, une fin ouverte, comme si on attendait la saison 2, car certaines affaires vont traîner ou se poursuivre en appel. Il y a dans ce film de l’humour, de l’émotion, du constat social, un refus de tout schématisme et une empathie qui emporte l’adhésion. Après la séance, il faut aller au café pour discuter de chaque cas et continuer ainsi le travail du cinéaste qui, au lieu de nous mâcher le travail, a su éveiller notre conscience.
Evene.fr
La souffrance vécue au travail fournit un sujet en or à ce documentaire émouvant de Stéphane Goël.
Le Canard Enchaîné
Un documentaire révélateur de la dureté des conflits sociaux. On lit dans les visages, dans ces gestes, l’inexprimable: la révolte, l’humiliation de réclamer son dû, la peur du patron, des années de boulot réduites à néant, la victoire ou l’abandon à la sortie du tribunal…
Politis
Le film est tourné en Suisse, mais les histoires qu’il charrie sont universelles. Graves, douloureuses ou cocasses, elles sont autant de miroirs tendus à notre société.
La Vie
Ce petit théâtre, monté avec un sens très efficace de la progression dramatique, a le mérite de nous renvoyer à nos propres interrogations, sur le travail et ses répercussions, mais aussi sur le rôle du langage, de sa nécessité, de son danger et de ses contradictions dans la vie de tout un chacun. Cela valait bien un film!
Positif
Des instants de vérité fulgurants, pathétiques, drôles.
Première
Un documentaire sobre, mais d’une riche observation humaine.
Le Figaro
Une passionnante plongée dans les tribunaux prud’homaux, menée avec synergie sous les angles du fonctionnement judiciaire, des drames intimes et de la dimension sociétale des conflits.
Télé Ciné Obs
Ce qui est vraiment nouveau ici, c’est l’approche spécifique de la justice du travail, celle des Prud’hommes justement. On ne parle plus ici de vol, d’escroquerie ou de meurtre, mais de la relation toujours houleuse entre un employé et son employeur. Un rapport professionnel qui démarre dans la confiance et s’achève dans la douleur, bref c’est tout simplement fascinant!
Oui fascinant, car dans ce rapport tout simple et quotidien, filmé avec une très grande rigueur, se révèle l’essence même du plus simple rapport humain. Un rapport qui pourrait être une relation de confiance, de respect, mais qui révèle le plus souvent des rapports de force, de pouvoir, de domination. Dans le film de Stéphane Goël surgissent tout doucement, comme par hasard, les formes les plus terribles d’humiliation, de mysoginie, de racisme, d’exploitation et de mépris. Le meilleur film de la semaine!
Frédéric Maire, RSR Le journal du samedi
Enfin, un autre film suisse, mais documentaire, a marqué la sélection de Locarno cette année: «Prud’hommes». Entièrement tourné au Tribunal des prud’hommes de Lausanne, le long-métrage de Stéphane Goël est un document à projeter dans toutes les écoles! Le film montre de l’intérieur comment fonctionne une institution clé de la démocratie. Un monde où le mot compromis a encore tout son sens: celui qui permet à une société multiculturelle de vivre en résolvant ses (petits) conflits.
Pascal Baeriswyl, La Liberté
Prud’hommes impose pourtant une petite musique grinçante dès ses premières images, courtes saynètes qui installent le climat et les enjeux. Et lorsque le cinéaste se fixe sur des cas précis, il fait le choix de la qualité plutôt que de la quantité. Les litiges sont parfois dramatiques, souvent témoins d’une grande détresse sociale et, presque toujours, égayés par le comique involontaire des avocats et conseillers juridiques qui, par la monotonie de leur travail sans doute, font de la salle d’audience un théâtre de boulevard. Or c’est justement dans la captation de leur train-train, de ce professionnalisme mécanique, que Stéphane Goël fait apparaître, subtilement, le drame plus global qui se joue. Et le rire s’étrangle en douceur.
Thierry Jobin, Le Temps
Nous avons pu voir le film en projection publique, il y avait des commentaires, de l’ambiance, beaucoup de rires ; c’est un film qui n’a pas laissé indifférent.
Pierre-Philippe Cadert, RSR, émission A première vue
Si les audiences sont publiques, Stéphane Goël a dû batailler pour obtenir l’autorisation de filmer. Il en ramène «une sorte de chronique guerrière au pays de la paix du travail», équilibrant subtilement l’humour et l’émotion. Face aux juges, départageant le vrai du faux avec une bonhomie toute vaudoise qui n’empêche pas la fermeté, des tire-au-flanc, des roublards et des aigrefins déballent leurs rancoeurs. En filigrane de ces chapitres de la comédie humaine se dessinent d’autres tragédies: immigrées exploitées, victimes de mobbing et de burnout. Deux documentaires récents (Dixième chambre – instants d’audience de Raymond Depardon et Face au juge de Pierre- François Sauter) ont défloré le sujet de la justice au quotidien.
Ces antécédents ne nuisent en rien à l’originalité de Prud’hommes et à l’affirmation du talent cinématographique de Stéphane Goël.
Antoine Duplan, L’Hebdo
Nombreux sont les documentaires romands qui s’insinuent dans les coulisses de nos institutions. Si Prud’hommes s’inscrit a priori dans cette veine, son auteur s’intéresse moins au monde de la justice qu’à celui du travail. Le Tribunal des prud’hommes de Lausanne où Stéphane Goël a tourné durant quarante jours sur près d’une année s’avère en effet un lieu révélateur de réalités qui échappaient jusque là au champ des caméras.
Matthieu Loewer, Le Courrier
Le Tribunal de prud’hommes, installé à Lausanne dans les murs solennels de Montbenon, est une institution bien connue. Mais que s’y passe-t-il vraiment? C’est ce que Stéphane Goël, documentariste vaudois attaché au groupe Climage, a cherché à savoir. De son enquête, il tire une illustration pleine d’humanité, image révélatrice mais nuancée de notre société. Où le besoin de reconnaissance apparaît souvent plus important que la réparation financière.
Jean-Louis Kuffer, 24 Heures
Une galerie contrastée de portraits et toute une comédie humaine apparaissent au fil des 85’ minutes d’un film gorgé de pleurs et de cocasserie, de la théâtralité des magistrats et des incongruités humaines. «Prud’hommes» est une expérience à la fois pédagogique et émouvante, presque pétillante.
Pierre-François Besson, Swissinfo
Poignant et parfois drôle, ce documentaire suit les destins contrastés et contrariés de différents travailleurs et employeurs. Sans voix off mais pas sans point de vue, la caméra de Goël nous fait entrer dans une série d’histoires, nous permet de nous identifier et de nous attacher tour à tour aux différents protagonistes. On entre ainsi progressivement dans le jeu de cette justice mal connue. Goël aura réussi à en décrypter le fonctionnement. Par son montage, il nous tient en haleine et rompt le silence sur la violence du monde du travail enfin mise en lumière.
Yves Sancey, Comedia Magazine
La bonne écriture du scénario, les choix du montage, permettent au spectateur de se sentir président d’audience, greffier au travail, revendicateur ou défendeur, témoin de la valeur d’un récit qui s’impose dans sa vérité. On va sourire, s’énerver, enrager, pester, approuver, bref entrer dans le jeu d’une justice mal connue. La réussite du film, c’est de montrer le fonctionnement de cette justice jamais abstraite, presque toujours humaine.
Aline Andrey, L’événement syndical
Ce qui ressort de cette sélection d’ histoires fortes, émouvantes, parfois drôles et cocasses c’est le désarroi de beaucoup. Pas une seconde d’ennui durant les 85 minutes de ce documentaire passionnant.
Anne-Béatrice Schwab, Ciné-Feuilles
C’est un joli travail que réalise le cinéaste suisse attentif à cerner les visages et derrière eux les espoirs mal définis. Agacés ou compréhensifs les juges le savent bien: pour beaucoup la vie est faite de ces quêtes, de ces abus, de ces désillusions…
Echo Magazine
Licenciements abusifs ou ressentis comme tels, employeurs indélicats dans tous les sens du terme, salaires impayés, insultes proférées ou non, absences plus ou moins justifiées, menaces en tous genres, témoins, avocats, syndicalistes et juges… la caméra capte ces échanges verbaux, ces désarrois, ces tentatives de conciliations, ces marchandages parfois, sans nous ennuyer un instant. La vie de ces apprentis, de ces salariés, de ces étrangers démunis se laisse ainsi deviner, par petites touches, sans commentaire mais avec beaucoup de franchise.
Nadine Richon, Uniscope
Le film a une puissance qui nous rappelle « La Forteresse ». Mais le huis-clos est ici encore plus intense (…) Cette concentration est une des grande force de « Prud’hommes ». Des tranches de vie qui dressent une portrait de notre société.
Florian Leu, Cinema
S’il reste objectif dans son traitement, Stéphane Goël parvient à rendre passionnant et édifiant un sujet à première vue peu spectaculaire.
Andreas Stock, St-Galler Tagblatt
S’il y a dans les procès une dramaturgie spécifique qui convient aux exigences narratives du cinéma, l’application des codes de la télé-réalité au traitement d’une thématique aussi cruciale que les conflits de travail rajoute encore au succès du film. Au-delà des corridors froids et silencieux, du regard sans commentaires du vieil huissier, un beau documentaire sur la propension suisse au compromis comme vertu sociale.
Corriere del Ticino